November 15 2006

Que de moments d'éternité au soleil ! Toute une vie pour attendre, pour rêver,
pour m'imprégner du seul contentement d'exister. Aux moments de ferveur
 succèdent en effet les moments d'immobilité. Ce n'était pas cette léthargie
que recherchent dans le bain de soleil les femmes sur les plages, mais
au contraire, la conscience nette, jamais perdue que l'on devient
objet parmi les objets comme si la nature enfin vous assignait
un rôle, celui qu'elle assigne là aux lauriers roses et aux
pierres de l'Oued. Alors, le fait d'exister plutôt que de
vivre, devient plein et simple; et 1'on ne peut
plus douter : la phrase la plus banale vous
monte de la poitrine sur le ton naturel
de l'invocation. Jean Grenier.


October 25 2006














October 8 2006

www.reopen911.org
 

update on Feb 12th:

ce site a été désactivé, "mystérieusement", selon son créateur. plusieurs sites ont repris le même sujet et les mêmes infos:

this web site has been "mysteriously" desactivated, according to the creator. several new site treat the same topic and info.


October 7 2006

Larguer aujourd'hui, tuer demain. Aux derniers jours de la "guerre de juillet" au Liban, l'armée israélienne, qui ne parvenait pas àempêcher les tirs de roquettes Katioucha sur son territoire, a décidé de "saturer" les zones de lancement en utilisant des obus et des bombes àdispersion. L'information a été révélée par le quotidien Haaretz et confirmée ensuite par des témoignages de soldats israéliens, des analyses d'experts militaires américains et des déclarations de responsables des Nations unies.

Le 19 septembre, David Shearer, coordonnateur de l'aide humanitaire au Liban pour l'ONU, jugeait invraisemblable que "ces munitions aient été tirées, dans les dernières heures de la guerre, dans des zones où la population civile allait revenir. Elles empêchent les agriculteurs de se rendre dans leurs champs et de reprendre leurs activités". Ces engins répandent de multiples projectiles de la taille d'une grenade ou d'une canette de soda et devaient permettre aux Israéliens d'interdire aux combattants du Hezbollah et àleurs lanceurs de se mettre àportée de tir des villes israéliennes.

Toujours selon Haaretz, 1,2 million de petites bombes auraient ainsi été dispersées sur le Liban sud, essentiellement par l'artillerie, avec des obus de 155 mm, et surtout des lance-roquettes multiples américains (MLRS) M-26. Chaque roquette envoyée par un MLRS contient 644 petites bombes. Elle est capable de couvrir une zone équivalant àla surface d'un terrain de football. Il ne s'agit pas d'une arme prohibée en tant que telle par les conventions internationales ; mais elle est classée dans la catégorie "non discriminante" et ne doit pas être utilisée dans des zones civiles. Si tel est le cas, son utilisation peut alors être considérée comme "criminelle".

Pour être efficace militairement, cette arme doit être utilisée en grande quantité, car elle est imprécise. Surtout, elle continue àtuer et mutiler très longtemps après la fin des combats. Au Laos, des enfants sont encore victimes de sous-munitions plus de trente ans après la fin des hostilités. Le général de brigade Charles Dunlap, responsable des services juridiques de l'armée de l'air américaine, qualifie ce type d'armes de "grand absent de la législation internationale. Le vrai problème, ajoute-t-il, est leur taux de dysfonctionnement."

Jusqu'à350 000 sous-munitions, sur 1,2 million tirées par l'armée israélienne au Liban, n'auraient pas explosé. Elles jonchent le sol et blessent ou tuent en moyenne trois personnes par jour depuis le cessez-le-feu, entré en vigueur le 14 août. Selon leurs caractéristiques et leur vétusté, entre 5 % et 30 % des sous-munitions n'explosent pas. Une unité de lance-roquettes multiples comme celles en service dans les armées israélienne et américaine, comportant deux lanceurs, est capable de tirer en quelques secondes une salve de 12 roquettes contenant 7 728 sous-munitions jusqu'à32 kilomètres.

Le taux de fiabilité des sous-munitions utilisées - les M-77 - est de 84 %, selon un rapport du département américain de la défense, remis en 2000 au Congrès. Cela signifie que chaque salve de 1 236 petites bombes laisse ensuite sur le terrain quelque 200 charges non encore explosées, mais susceptibles de le faire au moindre contact... ou même àl'improviste. Le pourcentage de défaillances est encore plus élevé pour des projectiles anciens, stockés depuis longtemps et souvent défectueux.

La plupart des engins lancés par Israel, qui fabrique aussi des projectiles àdispersion, proviennent des arsenaux américains... qui ont manifestement écoulé ainsi des stocks périmés. Des fragments de bombe retrouvés au Liban (àNabatiyé, par exemple) portent des inscriptions en anglais indiquant que la garantie expire le... 7 février 1974, soit avant la fin de la guerre du Vietnam!

ENQUÊTE À WASHINGTON

Les Etats-Unis disposent dans leurs réserves de plus de 1 milliard de sous-munitions. Quatre types de projectiles sont connus pour avoir un taux élevé de ratés. Il s'agit notamment des munitions M-77 pour lance-roquettes multiples et des obus de 155 mm M-42. Or ceux-ci ont, l'un et l'autre, été fournis en grand nombre àl'armée israélienne et utilisés massivement par elle au Liban.

L'attitude américaine àl'égard de l'utilisation de ses armes par Israël est, pour le moins, ambiguë. Le bureau de contrôle des exportations d'armes du département d'Etat a ouvert une enquête. Il entend savoir si Jérusalem a violé un accord secret de ne pas utiliser de projectiles à dispersion dans des zones civiles. Les Etats-Unis ont suspendu l'envoi en Israël d'une cargaison de roquettes pour le lanceur M-26. Après la guerre menée par Tsahal au Liban, en octobre 1982, l'administration Reagan, ayant constaté leur utilisation dans les zones civiles, avait suspendu les exportations de projectiles à dispersion vers Israël. Elles ont repris en 1988.

Plusieurs experts américains estiment qu'il est peu vraisemblable que l'enquête conduise à la moindre sanction contre Israël. Il s'agit surtout, pour l'administration, de répondre aux critiques de pays arabes. Washington aurait d'autant plus de difficultés à condamner Israël que sa propre armée n'a jamais hésité, ces dernières années, à utiliser ces armes en zones civiles. Ce fut le cas en 1991 durant la guerre du Golfe. Des bombes à dispersion furent larguées sur des villes (notamment Bassora) par l'aviation américaine.

Pendant sa campagne au Kosovo, l'aviation américaine a utilisé 1 392 bombes à dispersion, avec un taux de ratés compris entre 8 % et 12 %. Certains de ces engins étaient même tombés "par erreur" sur le centre de la ville de Nis. Le président Bill Clinton avait alors exigé un arrêt des bombardements pendant trois jours. En Afghanistan, en 2001, 20 % environ des sous-munitions n'ont pas explosé. Enfin, en 2003, lors de l'invasion de l'Irak, les troupes avançant sur Bagdad ont tiré un grand nombre d'obus et de roquettes à sous-munitions sur des positions de l'armée irakienne situées dans des zones urbaines.

Il y a trois semaines, le Sénat américain a rejeté, par 70 voix contre 30, une proposition de loi d'élus démocrates destinée à restreindre l'utilisation par l'armée américaine de ces engins. Elle visait également à obtenir les mêmes engagements des pays qui achètent ces armes aux Etats-Unis.

Eric Leser
Le Monde
07.10.06


August 11 2006

special Charlie, check it out here

June 30 2006

 

 

 

Mai 27 2006

 

 

 

 

 

 

 

Mai 10 2006

 

 

 

 

Mai 9 2006

Mahmoud Ahmadinejad's letter to George W. Bush - here (pdf)

Mai 1 2006

Chicago interdit le foie gras

Richard Daley, maire de Chicago (Illinois), n'était pas ravi mercredi soir à la sortie du conseil municipal. "Nous avons des enfants qui se font tuer par des chefs de gang et des trafiquants de drogues. Nous avons de sérieux problèmes ici dans la ville et nous nous occupons du foie gras !" Le conseil venait de décider de faire de Chicago la première ville américaine à rendre hors la loi le foie gras.

Adopté par 48 voix contre 1, le règlement entrera en vigueur dans trois mois et rendra les restaurants et magasins d'alimentation passibles d'une amende de 500 dollars. Son promoteur, le conseiller municipal Joe Moore, a appelé les citoyens à porter plainte en cas de violation : "Nous faisons notre travail pour décourager les pratiques agricoles barbares. Moins il y aura de restaurants servant ce produit de la torture animale, moins il y aura d'animaux victimes d'une cruauté indescriptible." Pour Gene Bauston, président et fondateur de Farm Sanctuary, un groupe de protection des animaux, "Chicago a accompli un acte historique qui aura des conséquences dans tout le pays".

La Human Society of the United States, la plus importante organisation américaine de défense des animaux, a publié des pages de publicité dans les quotidiens de Chicago pour dénoncer le foie gras. Des personnalités du spectacle la soutiennent. L'actrice Margaret Houlihan, "pasionaria" de la cause des canards, a comparé leur sort à celui des prisonniers torturés à Abou Ghraib. Une autre association, Activists People for the Ethical Treatment of Animals, a présenté aux élus de Chicago une vidéo où Roger Moore, ex-James Bond, décrit le traitement cruel subi par les canards gavés.

"C'est un précédent grave pour notre industrie", estime Ariane Daguin, fille du chef André Daguin. La fondatrice et présidente de D'Artagnan, un groupe de distribution et d'importation de produits alimentaires français, qui depuis vingt ans cumule les succès sur le marché américain, ajoute : "Ils utilisent l'ignorance pour défendre une cause absurde : pêcher un poisson avec un hameçon, élever un poulet industriellement, saigner un boeuf pour qu'il soit casher ou halal est au moins aussi stressant pour l'animal que le gavage."

Lancée depuis des années, la campagne des organisations de protection des animaux contre le foie gras commence à produire ses effets. A Portland, dans l'Oregon, au début du mois, le restaurant Hurley a fini par le retirer de sa carte : des activistes venaient tous les soirs agiter des images de canards morts et malades devant sa porte.

Au début de l'année, soumis à des pressions identiques, une dizaine d'établissements de Pittsburgh (Pennsylvanie) ont annoncé qu'ils ne vendaient plus de foie gras. La Californie a voté une loi en 2004 qui interdit à partir de 2012 la production sur son territoire et plusieurs autres Etats, dont l'Oregon, celui de New York, l'Illinois, Hawaï et le Massachusetts, pourraient adopter des textes plus durs faisant de la possession même de foie gras un acte criminel.

Les restaurateurs de Chicago dénoncent une intrusion des autorités dans un domaine qui n'est pas le leur. "Le gouvernement n'a pas à nous dire ce que nous devons mettre dans nos menus en dehors des questions de santé", affirme Colleen McShane, la présidente de l'Illinois Restaurant Association.

Le chef Didier Durand, dont le Cyrano est considéré comme l'une des meilleures tables de Chicago, s'emporte contre "les activistes qui ont menti, triché et présenté des photographies truquées aux élus municipaux. On remet en cause la liberté. Personne n'est obligé de manger du foie gras, mais personne ne devrait être privé de ce droit". Son restaurant a été vandalisé en octobre 2005.

Pour Ariane Daguin, qui va tenter de défendre le foie gras avec les quelques producteurs américains et des importateurs, "il faut rapidement établir un rapport de force. Nous allons engager, nous n'avons pas le choix, un lobbyiste important à Washington. Mais nous sommes une cible facile et sans risques pour des politiciens à la recherche de notoriété".
Eric Leser

LE MONDE | 29.04.06. Article paru dans l'édition du 02.05.06

February 28 2006

selection from drawing exhibition  - here

 

February 15 2006

Interview du violiniste russe Vadim Repin

par Teresa Pieschacón

Monsieur Repin, si on vous proposait un Stradivarius et une Maserati, quel serait votre choix ?
(Rire) .... Les deux !... Non, ce serait quand même le Stradivarius ! Priorité au violon !

Pourriez vous imaginer vivre d’autre chose que de la musique ?
Je n’ai encore rien essayé d’autre…

Même pas comme coureur automobile ? Vous qui aimez tant les voitures de sport…
(Rire) … Peut-être…

Avez-vous jamais constaté des points communs entre votre violon, un Stradivarius ‘Ruby’ de 1708, joué jadis par Sarasate, et votre voiture ?
Ah oui ! Un bon violon a une âme, tout comme une bonne voiture. Surtout les bolides italiens. Pour les nouveautés, les Italiens sont de vrais pionniers, surtout pour l’automobile. Ils inventent quelque chose et le réalisent aussitôt. Les Allemands commencent par faire des tests pendant cinq ans et ce n’est qu’une fois que la sécurité est garantie à 150 % qu’ils lancent la fabrication en série. Les voitures allemandes sont très sûres…

A vous entendre, j’ai l’impression que vous ne roulez pas en Mercedes ?
En effet, ma voiture est d’une autre marque.

Et vous roulez vite, très vite ?
Ah oui ! J’adore ça ! Les autoroutes allemandes sont rectilignes et il n’y a pas de limitation de vitesse, alors que dans les autres pays… (soupir…)

A quelle vitesse roulez-vous, 200, 250 kilomètres à l’heure ?
Plus que ça, au moins à 300 !

Avez-vous déjà eu un retrait de permis ?
Bien sûr, plusieurs fois… Les policiers étaient à mes trousses, une course-poursuite comme au cinéma.

Avez-vous aussi fait le fameux « test de l’élan » ? (rem. du trad. : test qui a failli être commercialement fatal à la classe A d’une marque allemande de voitures de luxe et qui consiste à éviter un obstacle soudain)
Bien entendu ! C’est la première chose que j’ai essayée, mais ma voiture à moi ne s’est pas renversée.

Y a-t-il aussi un « test de l’élan » pour les violonistes ?
Il y a par exemple le concerto pour violon de Beethoven. C’est une œuvre très longue et c’est l’enfer pour l’intonation. Mais pour ce qui est de la vitesse, je me suis un peu assagi. Il m’arrive maintenant de préférer lire, au lieu de rouler en voiture. A Monaco, où je séjourne parfois, les paysages sont très beaux, et quand j’ai le temps, je prends la voiture pour faire des balades sur les petites routes de montagne.

Est-ce que Monaco est devenue votre seconde patrie ?
Non, pas vraiment. Je suis encore à la recherche de la ville dans laquelle je voudrais m’installer. Actuellement, je me sens très bien à Londres. Mais je ne sais pas où est vraiment ma place.

Et votre ville natale, Novosibirsk?
Novosibirsk est loin. J’y ai passé 17 ans. Ma mère était infirmière et lorsque j’ai commencé à donner des concerts, elle m’accompagnait dans mes déplacements. Mon père était ce que l’on appellerait aujourd’hui un peintre et graphiste. A l’époque du communisme, on lui demandait souvent de dessiner des affiches de propagande pour certaines grandes fêtes du Parti. Maintenant, il peint plutôt à l’huile, comme un véritable artiste, et il peint ce qu’il ressent vraiment. Maintenant, c’est un vrai artiste-peintre.

Etes-vous fils unique ?
Oui et j’ai toujours voulu apprendre la musique, dès l’âge de 3 ans. A 5 ans, on m’a inscrit à l’école de musique et la classe de violon était la seule dans laquelle il restait une place. Au bout de six mois, j’ai donné mes premiers concerts. Plus tard, j’ai rejoint Zakhar Bron, avec qui je suis allé à Lübeck en 1989, lorsqu’on lui a proposé là-bas un poste de professeur invité. En matière de violon, il est mon « père ». Nous avons beaucoup voyagé et joué ensemble.

Il a encouragé votre talent et votre virtuosité…
Oui, il y tenait beaucoup. La technique en rapport avec la musicalité, bien sûr. En outre, il nous a bien fait comprendre que nous devions toujours nous demander pour quelle raison et dans quel but nous répétions. Il organisait toujours de petits concerts pour ses élèves parce qu’il ne voulait pas que nous restions seuls à la maison, à répéter dans le vide.

Un jour, vous avez dit que si on étudie un instrument en Russie, c’est pour s’épanouir, alors qu’en occident, on se demande plutôt comment en vivre et si on ne ferait pas mieux de faire du droit…
C’est vrai pour la Russie d’autrefois. Je ne sais pas si c’est encore valable maintenant. La musique, c’était une vocation que l’on traitait avec énormément de respect, sans penser à l’argent qu’elle allait peut-être nous rapporter.

Ce qui confirmerait la fameuse théorie selon laquelle le capitalisme rend matérialiste…
Non, pas forcément. Maintenant, la situation en Russie s’est améliorée. Le principe du sponsoring s’impose de plus en plus et il y a plus de liberté. Avant, il n’y avait qu’une seule grande agence – à Moscou – qui s’occupait de tout et de tous. Et la corruption y régnait en maître. Si on proposait par exemple un engagement à un certain monsieur X et que la personne qui avait le pouvoir de décision venait de recevoir un petit cadeau de monsieur Y, eh bien c’est ce dernier qui décrochait le contrat. Personne ne savait ce qui se passait vraiment, le piston était primordial. Pour nous, c’est Zakhar Bron qui se chargeait de tout.

Est-ce que la vie de vos parents en Russie a beaucoup changé ?
Non, pas tellement. Sur le plan financier, c’est difficile, mais je suis là pour les aider. Les amitiés sont toujours les mêmes. Bien sûr, ma famille me manque, alors que mes amis, je les rencontre à New York ou à Paris, à Londres, maintenant. Et pourtant… Novosibirsk, c’est une autre planète. On n’y pense qu’au présent. C’est aujourd’hui qui compte, et demain est un autre jour. Peut-être profite-t-on plus de la vie, là-bas…


Propos recueillis par Teresa Pieschacón Raphael - Arte tv here.
 

 

February 4 2006

 

 

 

 

 

 

 

January 16 2006

 

January 15 2006

 

January 14 2006

Sovius.com does not support jokes about "blondes", but...

here is the best one, ever.

 

January 13 2006

 

January 12 2006

 

January 5 2006

2002-2004 enter here

new york

 

January 1 2006

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